|
Née en février, en 1978
dans la Drôme, je passe les trois premières années
de ma vie dans le Nord de l’Inde. Fille unique d’artistes
du théâtre pour enfants je découvre très
jeune la poésie, par l’intermédiaire entre
autre de Lydia Datas (noon), en parallèle une pratique
assidue de la danse classique me permet de garder une relation
active avec le corps.
Les premières parutions en revues et certaines critiques
m’incitent à continuer dans l’écriture.
Après la parution du recueil les oiseaux conquis aux
ed L’atelier de l’agneau, des poèmes sont
diffusés sur France culture dans l’émission
Clair de nuit de Jean Couturier. Puis, c’est une période
plus difficile qui donne naissance à dédale d’aubes,
livre qui bénéficie de la bourse découverte
du CNL, en collaboration avec Agathe Larpent, plasticienne.
S’ensuit un travail autour de l’écriture
avec des groupes d’enfants (interventions dans des écoles,
villages d’enfants, Sessad (centre de soins pour enfants
autistes), lequel aboutira sur des petites productions grâce
au travail de Franck Le Bretton artiste peintre et graphiste
ainsi qu’au soutien de la région, je bénéficie
d’une bourse « défi jeunes » pour réaliser
ce projet).
Puis, je monte un festival pluri culturel (danse, peinture,
musique) je participe à une manifestation organisée
par « la red box » sur le thème de la couleur
rouge, qui abouti sur la production d’un petit livre.
Après la naissance de mon fils en 2006, un nouveau recueil
est édité solstice aux ed Rafaël De Surtis,
en 2008 cinq poèmes paraissent dans l’anthologie
fission aux ed Hénokia. Puis je mets en place des ateliers
d’écriture pour adultes autour du parcours des
refuges d’art, projet initié par Jean-Pierre Brovelli.
Enfin, après deux ans de travail à la bibliothèque
de Thoard, je décide de passer une licence pro dans la
médiation culturelle de l’art, option littérature
et poésie, cursus à distance, en deux ans. Dans
ce cadre, je rencontre Frédérique Favre autour
d’un projet qui associe la danse contemporaine et la lettre
A aux archives départementales de Digne.
S’en suit une envie de renouveler
cette expérience, l’idée étant d’installer
un espace de création ouvert sur différents médiums. |